News et Billet d’humeur Avril 2022

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Les news :Le scénario du tome 7/7 à démarré, j’en suis à une vingtaine de pages et j’avance doucement.Les planches me donnent un très bon sentiment, y’a un bon “esprit”, ça s’écrit assez facilement, et c’est agréable de refermer toutes les portes ouvertes depuis ces 6 albums.Au niveau technique, je pense travailler différemment des albums […]

Les news :
Le scénario du tome 7/7 à démarré, j’en suis à une vingtaine de pages et j’avance doucement.
Les planches me donnent un très bon sentiment, y’a un bon “esprit”, ça s’écrit assez facilement, et c’est agréable de refermer toutes les portes ouvertes depuis ces 6 albums.
Au niveau technique, je pense travailler différemment des albums précédents, plus à la plume et encre de Chine, ou même totalement, j’ai identifié trop de faiblesses lors de mes albums précédents.

Pour ce qui est de la campagne ULULE, c’est compliqué de défendre ma réédition des “Techniques de l’auteur BD”, et mes faiblesses d’homme de communication sur le net…

Dès samedi, je reprend la route pour une première dédicace 2022, à Civrieux, centre Leclerc, pour le samedi uniquement, le Dimanche, ce sera élections, pour savoir la sauce auquel on va se faire manger.


Billet d’humeur – 06 Avril 2022

-L’élection de Dimanche sera un grand tournant pour moi, enfin le résultat de second tour.

J’ai depuis 2 ans beaucoup réfléchi sur la situation ambiante du pays, peu propice à laisser travailler.
L’économie était un peu atone, mais comme j’avais les moyens et la liberté de m’adapter, je tournais bien, j’arrivais à dégager un modèle économique et logistique pour produire et partir vendre mes albums.
Prix de production des albums, du transport, conditions d’accueil dans les salons, ma petite vie peinard et mes frais chez moi à la campagne, la formule marchait bien.

Les restrictions de la période Covid ont complètement bouleversé cette “routine”, non pas le côté sanitaire puisque j’étais pas autant inquiet de la maladie que par son remède “miracle”.
C’est surtout la liberté de pouvoir me déplacer, de rencontrer mon public, de pouvoir travailler qui m’ont été enlevé, comme tant d’autres, et ça m’a bien cassé, je peine à remettre en place mes routines (et j’en ai pas très envie, le moral pour le faire), bien dressé à rester chez moi, ce qui était déjà une tendance naturelle forte chez moi.

En conséquence, si notre “beloved gay president” repasse pour un mandat (ou un clone idéologique/géopolitique), je prendrai les dispositions pour m’expatrier.

Les libertés d’aller et venir, de travailler, de pratiquer un loisir sont devenus des activités soumises à conditions administratives, et se voir imposer des choses est contraire à ma conception de la liberté et du mérite, on doit réussir par mérite, non par simple injection rémunéré par un “bon point/image” en forme de QR code qui donne accès à la cantoche.

Je veux pas changer le monde, je ne peux rien changer dans ce pays, je suis lucide, j’ai pas les bras, et encore moins le besoin.

Tant bien que mal, je me suis adapté à la donne ambiante, dans un métier déjà difficile, pour dégager un modèle économique viable.
Là, peu importe mes talents, mes lecteurs, je devrai rentrer (si l’autre … est réélu) dans un “cadre administratif et sanitaire” pour simplement avoir le droit de …faire ce que je savais déjà faire avant, dans des conditions encore plus dégradés.
On ne joue pas un jeu ou les règles stipulent noir sur blanc que tu ne peux pas gagner !

Ben, je crois que tant qu’à être exclu de la société, autant le faire pour de vrai, en partant…

Putain, jamais de ma vie je n’avais même envisagé de PARTIR !

J’ai beaucoup voyagé enfant, avec mes parents, pas mal en Afrique et en Europe (avant chute du Mur), jamais en Asie ou les Amériques.
Mais j’en suis toujours revenu avec la joie immense de vivre en France, j’ai vu de la pauvreté (Sénégal-Kenya – années 90), du sous développement, mais aussi de la beauté, de la joie, c’était une bonne chose d’avoir cette possibilité de voir le monde en étant gosse.
Aujourd’hui, je vois le monde avec l’internet, nous le faisons tous.

A présent, quand je regarde mon propre pays, je vois tous les signaux aller dans le rouge, santé, éducation/instruction, politique/corruption digne de la Russie sous Elstine, et les populations de plus en plus déprimés et en mauvaise santé morale et physique, le climat social est de plus en plus irrespirable, potentiellement explosif.

La perspective de ce monde “dégradé” pour condition d’existence future, d’un travail toujours plus précaire et conditionné à de futures exigeantes toujours plus délirantes (lève la patte, fais ta dose, donne un rein, prends ton “revenu universel” et ferme-la…), tout cela, je me donne 2 ans pour avoir les moyens de ne plus les subir ici.

L’herbe n’est peut être pas plus verte ailleurs, mais au moins, c’est de l’herbe !



Jim Maitre le 06 Avril 2022 à Domerat – 11h55

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