Les nouvelles.
Les plus proches d’entre vous auront remarqué mon absence assez prolongée des réseaux et des salons BD, que je ne publie plus rien ou presque sur les réseaux.
Pour être le plus transparent possible sur la question, gros épisode dépressif lié à un contrôle fiscal qui tourne à la farce grotesque, je commence à peine à en voir le bout.
Dans un contexte post “Co-vide” ou il y a eu une année sans salon, pour cause de pandémie de “nez qui coulent”, et d’une autre année sans le sésame “d’injection de bonne conscience” qui m’a privé de possibilité de tourner, j’ai déjà dit que j’avais eu un mal fou à reprendre le travail, et même l’envie de tourner en salon.
Mon tome 7, le dernier de la série n’avance pas, la dernière planche réalisé date de 6 mois, j’ai toujours envie de le faire, mais de moins en moins la force et la motivation.
La première planche de salut en cette période fut d’enseigner avec une très grande liberté quand à ma pédagogie, qui porte bien ses fruits au sein de l’école “La Fontaine” de Montluçon.
Première fois depuis des années que je re-goûte à la régularité des rentrées d’argent avec un poste satisfaisant et gratifiant, alors forcément, un “nouvel album” qui prend du temps et ne me rapportera “pas grand chose” dans minimum 1 an, entendu que les cours du papiers réduiront fortement les marges, sans compter l’inflation qui réduira mécaniquement le pouvoir d’achat des anciens et nouveaux lecteurs, il faut compter sur une motivation autre que celle qui aura vu naître les 6 premiers albums.
Seconde planche de salut, être devenu coloriste sur une BD américaine “Mountain Hollow”, édition indépendante du scénariste Brandon SMITH (Alt-Market.com), dont les articles sont visibles en Français sur le “Saker Francophone”.
Une volonté d’édition en dehors des critères devenus indispensable des “gens de l’alphabet ” (LGTeubé+), truc que je conchie ici aussi.
Autre source de revenus régulière et premier pas aux USA, c’est aussi une grande source de satisfaction, qui peut ouvrir sur d’autres séries comme dessinateur/encreur principal, perspective alléchante !
Donc, la série “/7”, alors ?
-Ce fameux tome 7 qui se fait désirer chez vous doit d’abord se faire désirer en moi, dès lors il avancera plus régulièrement et rapidement.
Y’a encore des choses à réparer dans ma tête, tous ces soucis récent m’ont amené à faire un petit AIT début Juin, sans aucune conséquence ou séquelles, c’est pour ça que je me permet d’en parler.
C’est plus le moral qui a été touché qu’autre chose, l’escadrille d’emmerde semble avoir fini de passer au dessus de ma tête et 2024 devrait être une bonne année de mon retour en pleine forme.
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Billet d’humeur du 12/08/2023
– Pas d’énergie = Pas de libertés
Pas mal de réflexion comme toujours sur le contexte, qui quelque part, enfin, ne touche plus que moi mais bel et bien nous tous à présent, livrés au même problèmes et réalités.
J’écoute de nombreuses vidéos avec toutes sortes d’intervenants, de tout le spectre politique et social sur tout les sujets possible, et pour moi, il s’en dégage une image générale, qui commence à prendre forme et cohérence.
Que ce soit volontaire ou non, peu importe, c’est là, et on va devoir “faire avec”.
Le début de la crise “Co-vide” avec ses divers privations, limitations de libertés, de déplacement, de travail…
L’affaire de l’Ukraine et surtout des brillantissimes sanctions sur l’énergie “bon marché”…
L’Afrique dont les pays reprennent la souveraineté et en gros, veulent vendre “à leurs condition”…
Sans compter des tuyaux qui pètent au fond des mers sans causes apparentes, tout cela m’amène à une série de conclusions.
Comme le dite Charles Gave, “le PIB, c’est de l’énergie transformée”.
Ça, c’est pour produire des “choses nouvelles”, mais ma bagnole, quelque part, je l’ai déjà, et donc l’énergie que j’achète (de moins en moins bon marché), c’est pas tant pour “créer du PIB” que de pouvoir exercer mes libertés les plus basiques, me déplacer, par besoin (Boulot) ou par plaisir (liberté à l’état brut) de voyager.
La quantité d’énergie nécessaire à simplement faire fonctionner ce qui existe déjà est déjà fantastique, donc avec les sanctions sur l’énergie fossile (je ne débat pas ici de ses avantages ou couts écologiques réels ou supposés, autre débat), les lois et réglementations sur le cout du nucléaire civil ici, grâce aux bonnes âmes de l’UE, font que:
-Créer de l’activité ou l’entretenir, subit mécaniquement une contrainte de réduction drastique de nos libertés d’entreprendre ou de nous déplacer (plus que 4 trajets en avion dans une vie ? – quoi d’autre après ?)
-Et pourquoi pas plus que 4 albums de BD dans une vie par /Auteur ?
ça serait de
Que ce soit par l’argument écologique “Co² = caca” ou par le chantage de “l’énergie qui vient de chez les méchants”, le résultat est le même sur nos capacités à exercer nos libertés.
Si la liberté est un absolu, il implique une énergie infinie, certes.
Mais dans cette vie, on ne peut faire QUE les choses que… l’on peut faire, mais nous demander de le faire avec des limites, dont les curseurs (écologiques ou idéologiques) pourront changer selon l’humeur des “zélites”, c’est assurément dire aux gens qu’ils ne pourront en fait plus faire “ce qu’ils veulent”, c’est entrer dans la logique du “ticket de rationnement” qui vous sera attribué par un connard de “cocheur de cases” devant vérifier que votre litre de carburant sera bien utilisé dans le cadre “Ecolo-LGTeubé-homme soja bio-Gaia” et autres conneries.
Virtuellement, nous jouirons tous encore des libertés instituées par nos pères, mais factuellement, même en réduisant les gâchis et pertes, moins d’énergie disponible, ce sera moins de libertés pour tous.
Alors que Chinois et Russes travaillent sur le nucléaire civil (Thorium et autres carburants) et progressent rapidement, nous faisons des choix bien différents qui nous empêche déjà de rivaliser économiquement, mais en accroissant leur recherches et développement sur ces sujets majeurs, ils jouiront mécaniquement de plus de libertés (bien concrètes et quotidienne d’entreprendre), parce qu’il se foutent des libertés de type “s’assoir sur un cône de chantier, c’est une sexualité comme une autre”.
On ne nous donne que des libertés en carton, parce que ça ne coûte rien, et ça, beaucoup n’en n’ont rien à foutre.
Les gens finiront par aller là ou les robinets d’énergie abondante et pas cher seront, ailleurs ils sont condamnés par “l’attrition énergétique”.
“On peut tout faire avec une baïonnette, sauf s’asseoir dessus.” – Talleyrand
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Jim Maitre, le 12 Aout 2023 à Domérat